Deliver to Romania
IFor best experience Get the App
Full description not available
L**'
une belle histoire et des dessins magnifiques
Je ne sais même pas comment j’en suis arrivée à acheter ce manga, en fait. Sur un conseil de lecteur, je crois… Ou alors j’ai simplement flashé sur la couverture.Parce que clairement, la couverture est juste magnifique. C’est un gros coup de cœur pour moi que cette illustration à la fois tendre et sensuelle, la beauté des deux personnages, le choix de ces couleurs douces qui donnent une ambiance très romantique. Rien que pour la couverture, je ne pouvais pas résister à l’acheter.Les dessins, à l’intérieur du manga, sont à la hauteur de cette première illustration. Ce sont des bijoux. Le style me fait un peu penser à celui de Psyche Delico, au passage. Dans la finesse de ces traits un peu secs mais splendides, la profondeur des expressions, qui contraste avec certaines scènes où les visages sont à l’inverse dénués d’expressivité, et l’érotisme brûlant des scènes de sexe.Ces scènes érotiques sont d’une beauté, d’une sensualité, d’une impudeur complète. Seul petit bémol, les sexes sont censurés, ce que je trouve toujours dommage dans un manga aussi ardent. Ceci dit, cela ne gêne pas trop ces scènes, qui sont de toute manière magnifiquement travaillées, et parfois choquantes (beaucoup de scènes de sexe à plusieurs), et très crues.L’histoire en elle-même n’est pas exceptionnelle, mais elle est très prenante, et touchante. Rien de bien extraordinaire dans le scénario, ce qui n’est pas pour autant ni lassant ni « has been ». On se laisse emporter par la gentillesse et le sérieux de Tabaka autant que par la sensualité et la détresse cachée de Karasuma. Deux personnages que tout semble opposer, qui n’ont pas la même manière de considérer leur travail, la relation à l’autre, l’amour, le sexe. Évidemment, comme on s’y attend, ça va faire des étincelles.Point positif et négatif à la fois de l’histoire, l’univers omegaverse. J’aime assez l’idée des alphas, bêtas et particulièrement les omégas, qui dégagent ces phéromones capables de rendre fous les autres, notamment les alphas. J’aime aussi l’idée des périodes de « chaleur » des omégas qui sont ici menées comme un élément important de l’intrigue. J’aime aussi cette notion de hiérarchie qui crée des dissensions entre les trois catégories, et qui encore une fois, ici, a un grand intérêt, puisque les rôles sont inversés : Karasuma, oméga, est le chef de service, qui a sous ses ordres plusieurs alphas, dont le nouveau venu, Tabaka, qui, contrairement aux autres alphas qui sont tous surtout attirés par les omégas (qu’ils considèrent souvent plus ou moins comme des objets sexuels), les détestent, pour des raisons personnelles.Pour finir, j’aime l’idée de possession, qui fait qu’un oméga peut être clamé par un alpha (ou éventuellement un bêta) et que lorsque c’est le cas, leur relation devient exclusive et change jusqu’aux hormones distillées par l’oméga lié à un partenaire.Cependant, ce que j’aime beaucoup moins dans cet univers, c’est la possibilité pour l’oméga de tomber enceint. Je n’en perçois pas l’intérêt, à part le côté fantasme de certaines femmes (lectrices, autrices), je suppose, mais personnellement, ça me dérange plus qu’autre chose. Enfin, ce n’est pas trop abordé dans l’histoire, mis à part que Karasuma prend la pilule pour éviter toute grossesse.Dans l’ensemble, l’univers, ici, est un plus qui rajoute à l’histoire. De fait grâce à cette ambiance particulière, la romance somme toute assez commune est finalement assez originale et touchante. Ces conflits de « castes » sont une sorte de fatalité qui donne aux héros un passé torturé et traumatisé. Autant Karasuma, oméga séquestré et visiblement détesté par son père alpha, que Tabaka, alpha qui a subi son père oméga, ses chaleurs et ses relations bien trop nombreuses avec trop d’alphas alors qu’il n’était qu’un enfant. Tout oppose ces deux-là, leur vision de l’autre caste et leur façon d’agir et de penser sont extrêmement différentes de ce que l’on pourrait attendre d’eux. Et leurs comportements et paroles les surprennent l’un l’autre… puis les intriguent, avant, inévitablement, de finir par les attirer.L’histoire est assez dure, Karasuma ayant gravi les échelons sociaux en se laissant baiser par ses supérieurs, encore et encore, souvent à plusieurs. Tabaka ne comprend pas ses choix, et ne les accepte pas. Mais Karasuma a-t-il vraiment le choix, s’il veut se maintenir dans les hauteurs alors qu’il n’est, à la base, qu’un simple oméga ? Peu à peu, Tabaka perçoit toutes les implications du comportement de Karasuma, et discerne sa détresse derrière ses fanfaronnades. Karasuma a beau dire que sa vie lui convient, ne souhaite-t-il pas, au fond, tout à fait autre chose ? Trouver un partenaire, se lier à lui, goûter à l’amour, dont sa vie est dénuée ? Parmi tous les terribles requins sans pitié qui l’entourent, évidemment que Karasuma va petit à petit s’appuyer sur Tabaka, dépendre de lui… s’éprendre de cet homme droit qui lutte contre ses pulsions et n’est que douceur et gentillesse…J’ai énormément aimé les échanges à la fois tendus, brûlants et remplis d’émotions de nos deux héros, autant que la détresse visible de Tabaka alors qu’il tombe peu à peu amoureux de Karasuma, qu’il souffre de le voir s’offrir de la sorte à tous ceux qui lui imposent de se soumettre et de leur donner son corps. Je n’ai parfois pas compris pourquoi il ne réagissait pas, pourquoi il reste pétrifié à regarder Karasuma se faire baiser, sans intervenir, parfois c’était déstabilisant, mais parfois c’était un peu maladroit. J’ai adoré la façon contenue de Karasuma de gérer ses émotions, ses changements de comportement, la manière dont, petit à petit, ses propres actes le dégoûtent, alors qu’il s’éprend de Tabaka. Il n’en dit rien, mais cela se ressent dans son regard, ses expressions, sa détresse de plus en plus visible. Ce qui autrefois était un moyen de monter en grade devient au fil de l’histoire, un sacrifice qu’il ne peut supporter… Alors que les sentiments des deux héros s’affinent et s’affirment, la tension grimpe, et avec elle le désarroi de ces deux jeunes hommes qui, parfois, n’ont juste pas le choix de leurs actes.Une histoire vibrante d’émotions et d’érotisme, parfois difficile, mais parfois, aussi, d’une tendresse inattendue. Ce n’est pas un coup de cœur, mais je ne regrette pas plus mon achat, qui m’a octroyé un très beau moment de lecture. Et rien que pour les dessins, ce manga vaut le détour… <3Aurélie, pour le blog d'Amabooksaddict
F**T
Assez spécial
En général c'est un bon manga, on rentre vite dans l'univers, des personnages etc.Mais le contexte est tout de même dur... Un environnement où l'oméga se fait tout le temps dominer, sans exception même pour notre protagoniste. Il y a tout de même une bonne fin en voyant les images mais une question reste dans ma tête.Comment se passe son travail maintenant? Il ne peut plus utiliser la même méthode qu'avant... "A mon tour de pleurer" décrit bien le manga en lui-même :,)
A**E
Sympa
Ce n'est pas la meilleure histoire que j'ai lu, mais je me suis attaché aux personnages vers la moitié du livre... À lire
Trustpilot
3 days ago
3 weeks ago